35ème réunion de traumatologie du ski et médecine des sports d’hiver

Voici le programme et les présentations rendues publiques lors de cette réunion organisée le vendredi 2 décembre 2011 à La léchère (73) par le Groupe Médical du CERNA

En plus de communications particulières, les principaux thèmes étaient : les indications controversées autour de l’épaule, ainsi qu’une mise au point sur la prévention et les anticoagulants oraux en 2011.

Ces documents vous sont proposés avec l’aimable autorisation de leurs auteurs. Merci également à Claude Hébette pour son travail de mise en commun et de formatage des documents, et sans qui cet article n’aurait pu être réalisé.

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Accidentologie : les chiffres des médecins de montagne

Comme chaque année, l’association des médecins de montagne publie un dossier de presse révélant les dernières statistiques de l’accidentologie des sports d’hiver.

En ce début d’année 2012, voici les données relatives à la saison hivernale 2010-2011.

Parmi les éléments notables, l’augmentation des traumatismes crâniens se poursuit. Cette donnée justifie l’effort qui doit être fait afin de sensibiliser les adolescents et les adultes au port du casque. Chez les enfants où le taux de port du casque est en augmentation constante depuis 1995, les résultats montrent son efficacité.

En ski alpin, l’entorse du genou reste la pathologie la plus fréquente (1/3 des diagnostics). Chez le snowboarder, il s’agit de la fracture du poignet.

Pour en savoir + :
Le site des médecins de montagne : http://www.mdem.org/
Consulter le dossier de presse dans son intégralité : lien vers le fichier pdf

Blessures du membre inférieur en snowboard

Titre Original : Lower extremity injuries in snowboarding.
Type de document : Etude rétrospective
Auteur(s) : Ishimaru D, Ogawa H, Sumi H, Sumi Y, Shimizu K
Paru dans : Journal of Trauma.

Contexte :


En snowboard, le membre supérieur est connu comme le site de lésion le plus courant alors que peu d’informations sont disponibles pour les blessures du membre inférieur. Dans cette étude, ce sont les blessures des membres inférieurs au cours de la pratique du snowboard qui sont abordées.

Méthodes :

Une analyse rétrospective des facteurs épidémiologiques, des types de blessures, et des mécanismes de blessure chez les snowboarders blessés (7793 cas)  a été menée entre les saisons 2004-2005 et 2008-2009. L’information a été recueillie au moyen de questionnaires.
Les individus ont été classés dans un groupe de blessés des membres inférieurs (961 cas) et un groupe contrôle sur d’autres sites lésionnels (6832 cas).

Résultats :

L’incidence des blessures du membre inférieur en snowboard était de 0,16 pour 1000 journées-skieur, représentant 12,3% de toutes les blessures du snowboard. L’âge moyen du groupe de traumatisés du membre inférieur et du groupe témoin était de 26,1 ± 5,9 ans et 25,1 ± 5,6 ans, respectivement. Dans les deux groupes, environ 90% des snowboarders étaient équipés de boots classiques.
Les snowboardeurs confirmés ont tendance à subir des blessures aux membres inférieurs (p <0,0001).
Concernant la traumatologie du membre inférieur, le type de blessure le plus fréquent était les lacérations / contusions(22,4%), résultant de collision avec d’autres participants.
Le site de fracture le plus fréquent se trouve au niveau de la cheville.
Globalement, dans les blessures aux membres inférieurs, c’est la jambe avant qui est la plus souvent blessée (53,8%).

Conclusion :

Les blessures typiques du membre inférieur en snowboard sont les lacérations /contusions causées par des collisions avec d’autres participants de sports d’hiver.
Les blessures du membre inférieur en snowboard diffèrent considérablement ce que que l’on retrouve au niveau du membre supérieur à la fois en termes de types de blessures et de mécanismes.
Enfin, l’incidence des blessures aux membres inférieurs reste élevée et mérite davantage d’attention.

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Lien vers l’article intégral

Les chaussures barefoot associées à des lésions de fatigue au niveau du métatarse chez 2 coureurs

Titre Original : Barefoot-simulating Footwear Associated With Metatarsal Stress Injury in 2 Runners.
Type de document : Case report
Auteur(s) : Giuliani J, Masini B, Alitz C, Owens BD.
Paru dans : Orthopedics

Les troubles et les fractures de fatigues au niveau du pied sont fréquents chez les coureurs. Cependant, les facteurs étiologiques, y compris les variables anatomiques et cinématiques, ne sont pas bien définis. Dans la littérature, le choix des chaussures a également été impliqué car il contribuerait à certains mécanismes des blessures et entrainerait des des modifications dans la démarche et les forces de transmission. Malgré les avantages de la chaussure de running classiques, bon nombres de coureurs se sont tournés vers la course avec des modèles reproduisant la démarche pieds nus (barefoot) dont certains des bénéfices sont loués, y compris une diminution du taux de blessures.

Nous rapportons 2 cas de fractures de fatigue du métatarse chez des coureurs expérimentés dont le seul de changement de conduite a été l’adoption de chaussures “barefoot”, simulant la marche pieds nus. L’un était un coureur de 19 ans qui a développé une réaction de stress au niveau du second métatarsien, le long de la diaphyse. Le deuxième cas âgé de 35 ans, est un ultra-marathonien qui a développé une fracture au niveau de la diaphyse du second métatarsien après 6 semaines d’utilisation de chaussures “barefoot”.

Bien que ces deux traumatismes liés à la fatigue ont guéri sans effets à long terme, ces lésions sont alarmants en ce sens qu’elles sont survenues chez des coureurs expérimentés sans autres facteurs de risque pour les pathologies de fatigue osseuses. La cause suspectée pour ces traumatismes liés au stress chez ces deux patients est le changement de modèles pour des chaussures reproduisant la marche pieds nus.

Les coureurs utilisant ces chaussures doivent être mis en garde sur la nécessité de modifier la technique de course -d’une attaque talon, il faut passer à une pose de pieds d’avantage sur l’avant- ainsi que sur les symptômes de blessures de fatigue.

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Note de l’Ifremmont : Le barefoot est actuellement en plein boom et surfe sur la tendance du “retour à l’essentiel”. Vibram, Fila, Merell, Keen, New Balance et bien d’autres ont déjà lancé puis dupliqué leurs modèles, avec pour certains des produits dérivés. Gardons-nous de tirer toute conclusion hâtive mais conservons cet article en mémoire. S’il ne concerne que 2 cas de blessures, il confronte un phénomène sociétal et les problématiques de santé qui en découlent.

Source : pubmed.fr

Entorses du ligament croisé antérieur et facteurs associés à l’homme et la femme. Etude rétrospective.

Titre Original : ACL Injury Mechanisms and Related Factors in Male and Female Carving Skiers: A Retrospective Study.
Type de document : Etude rétrospective
Auteur(s) : Ruedl G, Webhofer M, Linortner I, Schranz A, Fink C, Patterson C, Nachbauer W, Burtscher M.
Paru dans : International Journal of Sports Medicine

Avant propos

En ski alpin de loisir, le risque de lésion du LCA est 3 fois plus grand chez les femmes. Toutefois, depuis l’introduction des skis paraboliques le risque de blessures du ligament croisé antérieur (LCA) semble avoir diminué. Aucune étude n’a encore étudié la distribution des mécanismes de lésion du LCA, entre les hommes et les femmes skiant avec des ski carving.

Objectif

L’objectif de l’étude était d’étudier les différences spécifiques aux genres, au sujet des mécanismes de lésion du LCA et des facteurs liés chez les skieurs pratiquant avec des skis paraboliques.

Méthode

Au total, 220 skieurs (59 hommes et 161 femmes) souffrant d’une lésion du LCA se sont portés volontaires pour cette étude. Les données démographiques, niveau de ski, matériel connexe, les facteurs environnementaux, les circonstances et les causes de la chute, ainsi que le type de chute (mécanismes de blessure) ont été recueillies par questionnaire.

Résultats

La chute vers l’avant en rotation est le mécanisme de blessure le plus rapporté concernant le LCA pour les deux sexes (p = 0,672), et représente 54% de toutes les blessures, bien que les skieurs masculins et féminins diffèrent sensiblement en ce qui concerne les circonstances de la chute (p = 0,001) et des actes lors de lésion du LCA (p = 0,04).  Les fixations qui ne se déclenchent pas au moment de l’accident surviennent 2,6 fois plus fréquemment chez la femme que chez l’hommes (p = 0,005).

Conclusion

La chute en rotation vers l’avant semble donc être devenu le mécanisme de blessure dominant du LCA à la fois chez les hommes et chez les femmes depuis l’introduction des skis paraboliques.

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Source : pubmed

La rupture du ligament croisé antérieur : particularités féminines

Type de document : Revue de littérature
Auteur(s) : N. Lefevrea, Y. Bohua, S. Cascuac and S. Hermana
Paru dans : Journal de Traumatologie du Sport, Mars 2011

Résumé :

Les femmes pratiquant des sports de pivot ont un risque de lésion du ligament croisé antérieur (LCA) de quatre à sept fois plus grand que les hommes, au même niveau sportif. La plupart des lésions du LCA chez les athlètes féminines se produisent au cours d’un accident de pivot sans contact, généralement pendant la décélération, un pivotement (changement de direction) ou une réception de saut. Une revue de la littérature détaillée met en évidence des facteurs extrinsèques et des facteurs intrinsèques. Les facteurs extrinsèques sont la compétition, la surface des terrains, l’équipement et la préparation physique. Les facteurs intrinsèques sont d’ordre anatomique : hyperlaxité, anatomie de l’échancrure, pente tibiale postérieure ; biomécanique : cinématique et cinétique du genou ; neuromusculaire et surtout hormonal. (œstrogène, relaxine, progestérone, testostérone). En effet, les femmes sont significativement plus à risque de lésion du LCA au cours de la période préovulatoire du cycle menstruel. La connaissance de tous ces facteurs devrait permettre de faire une prévention spécifique afin de diminuer le risque de rupture du LCA chez la femme.

Document intégral disponible ici

Cette “particularité” féminine vient, par ailleurs, confirmer les données des médecins de montagnes qui, dans leur dossier de presse 2009, montrent que “les femmes de plus de 25 ans sont 3,5 fois plus exposées à ce risque (l’entorse du genou) que les hommes”.

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Port du casque et réduction des fractures du crâne chez les jeunes skieurs et snowboraders

Titre Original : Helmet use and reduction in skull fractures in skiers and snowboarders admitted to the hospital.

Type de document : Article scientifique
Auteur(s) : Rughani AI, Lin CT, Ares WJ, Cushing DA, Horgan MA, Tranmer BI, Jewell RP, Florman JE.
Paru dans : Journal of Neurosurgery : Pediatrics

Objet

Le port du casque est associé à un moindre nombre de visites à l’hôpital chez les skieurs et snowboarders blessés, mais aucune preuve n’existe sur le fait que les casques puissent modifier les modes de lésions intracrâniennes. Les auteurs ont supposé que le port du casque chez les skieurs et snowboarders réduit l’incidence des blessures à la tête tel cela a été démontré par les études sur les tomographies du crâne.

Méthodes

Les auteurs ont réalisé une étude rétrospective des skieurs et snowboarders blessés au crâne et admis dans les centres de traumatologie de Nouvelle-Angleterre sur une période de 6 ans. Le principal paramètre d’intérêt ont été les lésions intracrâniennes mises en évidence au scanner. Les critères secondaires étaient les suivants: nécessité d’une intervention neurochirurgicale, présence de lésion du rachis, admission aux soins intensifs, durée du séjour et décès.

Résultats

Sur les 57 enfants identifiés qui ont subi une blessure à la tête en pratiquant du ski ou du snowboard, 33,3% portaient un casque au moment de l’accident. Parmi les patients casqués, 5,3% ont subi une fracture crânienne. A titre comparatif 36,8% des patients non-casqués (p = 0,009) en ont subi. Bien qu’il y ait une tendance favorable, il n’y avait pas de différence significative dans l’incidence d’un hématome épidural, d’un hématome sous-dural, d’une hémorragie intra-parenchymateuse, une hémorragie méningée ou d’une contusion chez les patients casqués et non-casqués.
En ce qui concerne les résultats secondaires, il n’y avait pas de différences significatives entre les 2 groupes sur la nécessité d’une intervention neurochirurgicale, la nécessité d’une admission en unité de soins intensifs et la durée totale de l’hospitalisation. Par ailleurs, il n’y avait aucune différence dans l’incidence de lésion du rachis cervical. Il y a eu 1 décès chez les patients non-casqués et aucun parmi les patients casqués.

Conclusions

Parmi les enfants hospitalisés ayant subi une blessure à la tête en faisant du ski ou du snowboard, ceux qui portaient un casque au moment de l’accident sont significativement moins assujettis aux fractures du crâne.

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Version originale disponible ici

Luxations glénohumérales en snowboard et en ski

Titre Original : Glenohumeral dislocations in snowboarding and skiing
Type de document : Article scientifique
Auteur(s) : Hiroyasu Ogawa, Hiroshi Sumi, Yasuhiko Sumi and Katsuji Shimizu
Paru dans : Injury

Avant propos :

Les luxations glénohumérales survenant lors de la pratique du ski ou du snowboard sont généralement sévères et laissent souvent des séquelles. Cependant, peu d’informations existent sur l’étiologie d’un tel traumatisme. Le but de cette étude est donc d’investiguer sur les caractéristiques des dislocations glénohumérales lors de la pratique du ski et du snowboard.

Méthodes :

Les blessures subies par les skieurs et les snowboarders, admis dans le Sumi Memorial Hospital de Gifu au Japon entre 2004 et 2009, ont été analysées en utilisant des questionnaires et les dossiers des patients. Une étude rétrospective sur la cohorte et une analyse de régression multi-variée ont été menée pour définir l’épidémiologie et les caractéristiques propres aux luxations glénohumérales.

Résultats :

Quelque soit la pratique le taux de luxations glénohumérales est de 0,0583 pour 1000 journées de pratique. Il est de 0,0676 pour 1000 journées chez le snowboarder et de 0,0295 chez le skieur.
Les luxations glénohumérales en snowboard sont significativement plus fréquentes avec l’âge et chez le sujet masculin. Elles surviennent généralement suite à une chute et plus fréquemment sur de la neige chargée en eau. C’est principalement l’épaule du côté de la jambe avant qui est touchée en chute sur la care avant.
De façon similaire, la luxation glénohumérale apparait plus fréquemment avec l’augmentation de l’âge, chez le sujet masculin, de bon niveau, suite à une chute, sur pistes pentues.
Presque toutes (95,8%) les luxations glénohumérales sont de type antérieur et la prévalence de fractures associées est plus élevée chez le skieur (33,9%) que chez le snowboarder (12,4%).
Les variables associées aux luxations glénohumérales en ski et en snowboard sont : l’âge, le genre, l’état de la neige et la vitesse.

Conclusion :

En comparaison à la population globale, les skieurs et les snowboarders s’exposent à un risque accru de luxation glénohumérale et l’origine des blessures n’est pas la même suivant la pratique.

Version originale disponible ici

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Influence des douleurs lombaires sur la coordination tronco-pelvienne lors de la marche et la course à pieds

Titre Original : Influence of Low Back Pain Status on pelvis-trunk coordination during walking and running.
Type de document : Article scientifique
Auteur(s) : Seay JF, Van Emmerik RE, Hamill J.
Paru dans : Spine

Objectif :

Evaluer les différences de coordination tronco-pelvienne dans les trois dimensions entre un groupe de coureurs souffrant de douleurs lombaires (LBP), un groupe de coureurs ayant connu ses douleurs par le passé sans gêne résiduelle et un groupe contrôle n’ayant aucune douleur lombaire et n’en ayant jamais connu.

Méthode :

Les sujets sont des coureurs amateurs. Il leur a été demandé de courir sur tapis roulant à des vitesses allant de 0,8 à 3,8m.s-1 avec une incrémentation de 0,5m.s-1 par palier. Les données cinématiques tri-dimensionnelles du tronc et du bassin ont été collectées sur les 20 dernières secondes de chaque palier. L’analyse de la coordination tronco-pelvienne a été permise grâce à la différenciation temporelle des mouvements du tronc seul, du bassin seul, des mouvements en phase et des mouvements en anti-phase.

Résultats :

Durant la marche, le groupe LBP consacre une plus grande période du cycle de marche aux mouvements en phase dans le plan frontal (p=0,030). Durant la course, le groupe LBP montre une plus grande rotation axiale du pelvis que le groupe contrôle dans le plan transversal et consacre également une plus grande période du cycle aux mouvements en phase (p=0,019). Egalement lors de la course, le groupe LBP (p=0,035) et le groupe n’ayant plus de douleur (p=0,037) montrent une réduction de la coordination en anti-phase en comparaison du groupe contrôle.

Conclusion :

L’analyse cinématique de l’influence des douleurs lombaires sur la coordination tronco-pelvienne démontre une diminution des mouvements relatifs entre ces deux segments, malgré le faible niveau d’incapacité du groupe LPB et l’absence totale de douleur du groupe ayant connu des douleurs lombaires par le passé.

Version originale disponible ici

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Caractéristiques de l’impact lors de la course en conditions chaussées et pieds nus

Titre Original : Impact characteristics in shod and barefoot running.
Type de document : Article scientifique
Auteur(s) :  Joseph Hamill; Elizabeth M. Russell; Allison H. Gruber; Ross Miller
Paru dans : Footwear Science

A l’heure où les modèles “oversized” et les modèles “barefoot” envahissent le marché du footwear, cette étude fait le point sur les caractéristiques de l’impact du pied lors de la course pieds nus puis en conditions chaussées avec différentes duretés de semelles.

Avant propos :

L’augmentation de l’impact en course à pieds est souvent décrite comme cause de blessures. L’une des méthodes utilisées pour réduire la force de l’impact du pied avec le sol est l’augmentation de l’épaisseur de la semelle des chaussures de course. Une seconde méthode consiste à courir pieds nus.

Objectif :

Cette étude a pour objectif la comparaison des caractéristiques de l’impact au sol en fonction de l’utilisation de chaussures avec des semelles d’épaisseurs différentes ainsi que pieds nus.

Méthode :

Les données cinématiques tri-dimensionnelles ainsi que le données cinétiques ont été collectées pendant que les sujets courraient à leur allure de préférence, à vitesse stabilisée. Les caractéristiques de l’impact (pic de force à l’impact talon, durée de l’impact, et phase d’acceptation de la charge) ont été obtenu par l’analyse de la force de réaction au sol. Les raideurs de la cheville et du genou lors de la phase d’acceptation de la charge ont été obtenues par la division des changements de moments articulaires par les changements d’angles articulaires.

Résultats :

Il n’ y a pas différences significatives de vitesses quelques soient les conditions.
Concernant le pic de force à l’impact talon, la raideur de cheville et la raideur du genou, il n’y a pas de différence significative entre l’utilisation de différentes épaisseurs de semelles. En revanche, il existe une différence entre la condition chaussée et la condition pieds nus.
Au sujet des données de force, il a été observé que les participants passent d’une pose de pied en arrière à une pose de pied plus avancée lorsqu’ils passent de conditions chaussés à pieds nus.

Conclusion :

Les changements dans les caractéristiques de l’impact du pied au sol sont le résultat d’une modification dans la pose du pied plus que dans l’épaisseur de semelle.

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Source : informaworld.com